Le conflit a immédiatement conduit plus des deux tiers de la population d’Artsakh à se réfugier dans l’Arménie voisine.
Les autorités artsakhiotes ont pris les mesures nécessaires pour mettre à l’abri les civils pris pour cibles par les Azéris sur tout le territoire de la République.
Les collectivités territoriales locales françaises ont compris la situation d’urgence résultant de cet effort important, et ont très rapidement voté des subventions pour des actions humanitaires visant à assurer l’accueil et la subsistance des réfugiés en Arménie. Aujourd’hui la phase active du conflit est terminée, mais la continuation de ce soutien reste nécessaire.
120 000 Arméniens autochtones ont pu se réinstaller sur le territoire artsakhiote libre, réduit drastiquement.
Leurs conditions de vie sont précaires. Il a fallu construire en hâte, pour eux, des logements et des abris. Le retour souhaité des réfugiés artsakhiotes qui demeurent en Arménie est suspendu à la réalisation de programmes de logements qui, faute de moyens, n’avance pas à la vitesse escomptée.
Les subventions généreusement octroyées par les collectivités locales françaises demeurent donc les bienvenues.