Le soutien aux réfugiés

Le conflit a immédiatement conduit plus des deux tiers de la population d’Artsakh à se réfugier dans l’Arménie voisine.

Les autorités artsakhiotes ont pris les mesures nécessaires pour mettre à l’abri les civils pris pour cibles par les Azéris sur tout le territoire de la République.

Les habitants d’un appartement de Stepanakert, touché par un tir d’obus, y réunissent ce qui est encore sauf avant de partir. Durant la guerre des 44 jours, plus de 7 600 habitations et plus de 3 200 infrastructures ont été visées et gravement endommagées.

Les collectivités territoriales locales françaises ont compris la situation d’urgence résultant de cet effort important, et ont très rapidement voté des subventions pour des actions humanitaires visant à assurer l’accueil et la subsistance des réfugiés en Arménie. Aujourd’hui la phase active du conflit est terminée, mais la continuation de ce soutien reste nécessaire.

120 000 Arméniens autochtones ont pu se réinstaller sur le territoire artsakhiote libre, réduit drastiquement.

Réfugiés en attente d’évacuation vers Erevan. La terreur provoquée par les crimes de guerre commis par l’armée azerbaïdjanaise a jeté près de 70 % de la population artsakhiote sur le chemin de l’exode vers la République d’Arménie pour y trouver refuge.

Leurs conditions de vie sont précaires. Il a fallu construire en hâte, pour eux, des logements et des abris. Le retour souhaité des réfugiés artsakhiotes qui demeurent en Arménie est suspendu à la réalisation de programmes de logements qui, faute de moyens, n’avance pas à la vitesse escomptée.

Les subventions généreusement octroyées par les collectivités locales françaises demeurent donc les bienvenues.